Les étapes pour créer un club export dans le 95
La création d’un club export demande de la rigueur et une bonne organisation. Il s’agit d’un projet collectif, qui doit reposer sur des objectifs partagés, une mutualisation des moyens et des compétences complémentaires. Dans le Val-d’Oise, la diversité des entreprises peut devenir une véritable force si l’on sait mettre en lien des acteurs variés (industrie, numérique, artisanat) autour d’un but commun : accéder à de nouveaux marchés étrangers et gagner en visibilité.
Identifier vos partenaires potentiels
La première étape consiste à cibler clairement les entreprises et institutions susceptibles de rejoindre le cercle. Il peut s’agir :
- De groupements professionnels locaux (chambres de commerce, pôles d’excellence, clusters spécialisés).
- D’entreprises ayant déjà entamé une démarche d’export ou souhaitant le faire rapidement.
- D’experts et de consultants spécialisés dans la logistique ou les questions douanières.
- De financeurs publics ou privés susceptibles de soutenir les projets export du groupe.
Réunir tous ces acteurs autour d’une même table permet de dresser une cartographie initiale des besoins et des forces en présence. En effet, un réseau bien constitué peut accélérer la mise en œuvre de stratégies gagnantes, notamment en valorisant le Kbis comme la carte de visite officielle pour se présenter aux ambassades, aux banques et aux clients étrangers.
Établir une stratégie de rayonnement
Une fois le noyau dur du futur club export 95 identifié, il convient de définir une stratégie globale. Celle-ci doit répondre aux interrogations suivantes : sur quels pays souhaite-t-on se concentrer ? Quels secteurs d’activité sont les plus porteurs ? Quel type de structures cibler prioritairement (PME, grandes entreprises, artisans, etc.) ? La connaissance des tendances sectorielles mondiales vous aidera à prioriser vos efforts. Par exemple, selon des données relatives au premier semestre de l’année dernière, la zone euro demeure le premier partenaire commercial pour les exportations françaises (avec une part d’environ 37 %), mais l’Asie affiche une croissance importante, notamment en Chine et en ASEAN. C’est donc un marché stratégique à ne pas négliger.
Cette phase est particulièrement adaptée pour élaborer une feuille de route : organisation de salons, missions B2B, mise en place de plateformes d’échange en ligne, webinaires de formation, etc. Le but est d’apporter de la valeur à chaque membre du club en lui permettant de se structurer et de gagner en visibilité. Le Kbis y sert de point d’appui constante, justifiant la légitimité de chaque entreprise participante, et facilitant la signature d’éventuels contrats internationaux.
Définir les avantages concrets du club
De la visibilité médiatique au soutien juridique, les avantages d’un club export peuvent être multiples. Pour attirer de nouveaux membres et consolider le groupe, il est essentiel de communiquer clairement sur ces bénéfices, par exemple :
- Des ateliers de formation pour comprendre les exigences douanières et les réglementations en vigueur dans chaque pays cible.
- Un accompagnement sur le financement : subventions, prêts à taux préférentiels, dispositifs régionaux ou français (comme Bpifrance) dédiés à l’exportation.
- Une mutualisation de ressources : partage d’espace d’entreposage, organisation commune de salons, solutions logistiques groupées.
En parallèle, la reconnaissance de la valeur du Kbis à l’étranger peut être mieux expliquée dans le cadre des réunions du club. Certains entrepreneurs l’ignorent, mais la simple production de ce document, associé à d’autres pièces de preuve, peut fluidifier beaucoup de négociations préalables. L’accès à des cabinets de traduction, à des experts en droit international ou à des consulats partenaires peut également être facilité par le club, renforçant son rôle de facilitateur.